Sauret Henriette

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État civil : Henriette Marie SAURET

Et voilà. On les fit en ruban, vos entraves.
Qui, d’entre vous, les sent ? Dix mille compliments
Pleuvent chaque matin sur vos têtes d’esclaves.
Misère ! on vous jugule, on vous pipe, on vous ment !
(« Elles », Les Forces détournées, 1918)


Naissance : 23/01/1890 à Tarbes
Décès : 16/12/1976 à Latresne
Nationalité : française
Activité : écrivain
Statut : civil

Présentation

Poète de la vie créatrice, elle épouse en 1912 André David-Lévy, qui écrit également sous le nom d’André Arnyvelde.

Ses poèmes de guerre, réunis dans Les Forces détournées (1918) exprime sa franche colère contre la destruction et le bellicisme sur un mode souvent ironique. Ils sont aussi une méditation sur le rôle des femmes dans la résistance au conflit et une dénonciation de la passivité morale où on les tient. Six pièces du recueil, « Le Joug », « La Révolte », « Avertissements », « Elles » et « La Paix des dames » paraissent partiellement censurés. Dans L’Amour à la géhenne (1919), le ton se fait plus intime pour traiter des souffrances des amants séparés par la guerre.


Fiche réalisée par : AG - LC

Production littéraire

Les Forces détournées, 1914-1917
1918 texte poésie
L’Amour à la géhenne
1919 texte poésie


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