État civil : Emile Eugène Poiteau
Naissance : 31/05/1882 à Bienvillers-au-Bois
Décès : 06/08/1968 à Arras
Nationalité : française
Activité : autre
Statut : mobilisé.
Médecin aide-major de 1ere classe de réserve
Matricule : 1523 (Classe : 1902)
Mobilisé à Arras
Décorations :
Cité à l’ordre du 2e Corps d’Armée Colonial le 08/07/1916
Blessures de guerre :
Intoxiqué par gaz à Dampierre (octobre 1916) et à Saint Michel (1918).
Présentation
Né dans le Pas-de-Calais, où il reste jusqu’à sa mort, Émile Poiteau publie son premier ouvrage en 1908 : il s’agit de sa thèse en médecine Du traitement de la syphilis par l’atoxyl. Son début littéraire a lieu l’année suivante, avec les recueils de nouvelles Coups de plume et Mosaïques et nouvelles (1909). En 1911 paraît son premier roman, Vers la lumière, suivi de La meilleure part en 1912. Le début en poésie n’a lieu qu’en 1922, avec les recueils À l’ombre du pays natal et Les voluptés. S’en suivent La lyre ardente (1928), Pèlerinages en Artois (1933) et un cycle de recueils consacrés à la Seconde Guerre mondiale. Il publie des poèmes et des memoirs jusqu’à la fin de sa vie. Son expérience de 14-18, en revanche, n’a été racontée qu’en prose, dans Les coulisses de l’épopée (1923).
Promu médecin aide-major en 1913, Emile Poiteau est rattaché à l’ambulance n. 12 du 1er Corps d’Armée quelques mois avant la guerre. Il y reste jusqu’en mai 1916, quand il est envoyé à l’Hopital d’origine d’étapes de Cayeux-en-Santerre. Il y reste pendant six mois, puis passe à l’artillerie et à l’ambulance 11/5 du 2e corps d’armée colonial. Pendant sa campagne comme médecin, il a été intoxiqué par gaz à deux reprises et il a été cité à l’ordre du Corps d’Armée.
Fiche réalisée par : Julia Ribeiro