État civil : Paul Deschamps

Naissance : 11/01/1889 à Saint-Florent (Niort)
Décès : 23/02/1985 à Léhon
Nationalité : française
Activité : autre
Statut : service auxiliaire.

Médecin auxiliaire puis médecin aide-major.

Matricule : 3685 (Classe : 1909)
Mobilisé à Niort
Blessures de guerre :

Blessure accidentelle le 18/11/1916

Présentation

Médecin et historien littéraire, Paul Desanges (qui publia ses ouvrages de médecine sous son état civil) ne devient poète qu’à la fin de sa vie : son premier et seul recueil, La Nonantaine, n’est publié qu’en 1981. Avant cela, il avait publié des études sur Octave Mirabeau, Anatole France, Henri Barbusse et Elie Faure, notamment dans le cadre des activités de la Ghilde des Forgerons, qu’il co-fonda en 1911. Il était également spécialiste de Jaurés et militant engagé dans des causes socialistes et anarchistes. Outre ses mémoires et l’ouvrage Les Postes Chirurgicaux Avancés dans la Guerre de Tranchées (1915), le lien entre guerre et littérature chez Desanges s’établit par la réécriture dans les tranchées en 1916 de son essai sur Octave Mirabeau, publié trois ans auparavant dans La Clarté.

Exempt[e en 1909 pour astigmatisme et myopie, il est considéré bon pour le service armé en décembre 1904 et appelé à l’activité en février de l’année suivante. Il reste à l’intérieur jusqu’en avril, puis il est affecté au groupe de brancardiers de la 82e division d’infanterie, avec lequel il part au front avant d’être muté à la 16e division. En mai 1916 il passe à la 3e division d’infanterie coloniale, puis au 7e régiment d’infanterie coloniale en août. En novembre 1916, il est blessé et évacué à Paris. Après sa convalescence, il est affecté à l’hôpital de Quimperlé de février  à juillet. Il retourne au front, d’abord affecté au 2e ETEM à la gare de Saint-Dizier puis au 101e RIT avec lequel il restera jusqu’à son évacuation pour maladie en avril 1909 et sa démobilisation en août de la même année.

Fiche réalisée par : Julia Ribeiro