Desaint Émile

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État civil : Émile Louis Henri Desaint


Naissance : 19/12/1885 à Paris
Décès : 19/06/1940 à Le Blanc (Indre)
Nationalité : française
Activité : autre
Statut : mobilisé.

Sergent au début de la guerre, adjudant en février 1915, sous-lieutenant en mai 1915, lieutenant en septembre 1917. Officier de liaison.


Matricule : 2137 (Classe : 1905)
Mobilisé à Seine, 6e bureau
Décorations :

Cité à l’ordre du 247e RI le 22/06/1916 et le 02/09/1917

Cité à l’ordre de la 119e Brigade d’Infanterie le 28/07/1916

Cité à l’ordre de la 58e Brigade le 05/08/1918;

Cité à l’ordre de la 58e Division le 20/09/1918.

Cité à l’ordre de la 1ere armée le 18/12/1918.

Croix de guerre, cinq étoiles avec palme.

Chevalier de la Légion d’Honneur le 16/06/1920

 


Mort pour la patrie


Blessures de guerre :

Blessé le 27/06/1916 à Thiaumont (Verdun), plaie à la main droite

Intoxiqué par gaz le 18/08/1919 [SIC], dans l’Oise

Blessé le 19/08/1918, par éclat d’obus à la partie externe du bras gauche

Blessé le 24/[illisible]/1918 dans l’Aisne, plaie par balle au talon gauche.

Présentation

Ingénieur des Constructions Civiles, diplômé de l’École Nationale des Ponts et Chaussées en 1909, Émile Desaint est affecté à plusieurs compagnies de Chemin de Fer entre la fin de son service militaire en 1907 et le début de la guerre. En même temps, il fait ses débuts en littérature, avec une traduction de l’anglaise de l’ouvrage en Sanskrit de Rama Prasada La science du souffle et, notamment, avec le recueil poétique Mystérieux Attendrissements, de 1911.  La notice qui lui est consacrée dans l’Anthologie des Écrivains Morts à la Guerre de 1939-1945 indique qu’il était également l’auteur d’un roman dont il ne parlait guère, La logique amoureuse, mais celui-ci semble être introuvable de nos jours.

Rappelé à l’activité par le décret de mobilisation générale, il est affecté au 47e RI (puis le 247e RI, constitué en 1914 par les compagnies de réserve du 47e.). Il progresse vite au grade de lieutenant de réserve et reçoit plusieurs citations à l’ordre du régiment, de la brigade, de la division et de l’armée. Il se distingue notamment par son travail en tant qu’officier de liaison, découvrant les organisations téléphoniques des tranchées ennemies ou assurant les liaisons sous bombardement à Verdun en 1917, avant de passer au 412e RI.

Blessé à trois reprises et intoxiqué par gaz une fois, il survit à la guerre et est démobilisé en 1919. Par la suite, il est affecté brièvement au 26e bataillon de Chasseurs à Pied, avant de passer à nouveau au service de Chemins de Fer. Il devient chef de bataillon en 1938 et est Mort Pour la France lors do bombardement de la gare de Le Blanc.


Fiche réalisée par : Julia Ribeiro