Derennes Charles

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État civil : Gustave Marc Antoine Derennes


Naissance : 04/08/1882 à Villeneuve-sur-Lot
Décès : 28/04/1930 à Paris
Nationalité : française
Activité : écrivain
Statut : service auxiliaire
Matricule : 894M (Classe : 1902)
Mobilisé à Villeneuve-sur-Lot

Présentation

Né à Villeneuve-et-Garonne, Charles Derennes fait ses études à Bordeaux puis au lycée Henri IV à Paris, où il prépare le concours d’admission à l’École Normale Supérieure. Après se faire renvoyer du lycée Henri IV et eu lycée Louis le Grand, il prépare á la Sorbonne une licence en lettres. Tout en continuant à explorer la poésie en occitan, qu’il lisait et écrivait depuis son enfance, il collabore à la Revue de Paris, au Mercure de France, à la Grande Revue, à la Renaissance Latine, au Journal, au Gaulois, au Matin et au Figaro. Son premier recueil de vers, L’enivrante angoisse, paraît en 1904, et est suivi de La Tempête en 1906. En 1906 paraît également son premier roman, L’amour fessé, et selon Paul Acker Derennes est un poète qui veut être poète même lorsqu’il écrit en prose. Entre 1907 et 1914, il publia quatre nouveaux romans et plusieurs articles et poèmes dans des périodiques.

Ajourné lors de son service militaire en 1902 pour faiblesse, il est reformé temporairement en 1905 pour bronchite chronique et classé dans le service auxiliaire en 1906 pour la même raison. Maintenu au service auxiliaire en novembre 1914, il rejoint la 17e section d’infirmiers militaires en avril 1915 et accomplit ses fonctions sanitaires dans le Sud-Ouest jusqu’en février 1916, quand il rentra à Paris  pour rejoindre la 20e section de secrétaires d’État-Major et Recrutement : le Bulletin des Écrivains Combattants de juin 1916 indique son adresse comme étant la Maison de la Presse à Paris. Il rentre à Toulouse et réintègre la 17e section d’infirmiers en décembre 1916, et y resta jusqu’en avril 1917, avant d’être rentrer á Paris où il est reformé pour des problèmes pulmonaires et cardiaques et pour une neurasthénie mélancolique.

Sa production littéraire demeura intense pendant la guerre. L’amour fessé fut réédité en version illustrée en 1916 et 1917, et en 1917 il publia également deux romans : Le Béguin des Muses et Cassinou va-t-en guerre. L’année suivante il publia le recueil poétique La Chanson des Jeunes Filles et les romans Le Péllerin de Gascone et La petite faunesse, et obtient un prix aux Jeux Floraux de Toulouse. Il continua à écrire, notamment des romans d’aventure et quelques recueils en vers, jusqu’à sa mort en 1930. Son obtient le Prix Femina en 1924 pour Émile et les Autres, troisième volume de la série Le Bestiaire Sentimental.


Fiche réalisée par : Julia Ribeiro