État civil : Pierre Marie Jean Baptiste Chaine
Naissance : 26/05/1882 à Tenay
Décès : 24/11/1963 à Lyon
Nationalité : française
Activité : écrivain
Statut : mobilisé.
Mobilisé en tant qu’adjudant, capitaine de réserve à titre temporaire à la fin de la guerre.
Matricule : 801 (Classe : 1902)
Mobilisé à Lyon, bureau central
Décorations :
Cité à l’ordre de l’Armée, à l’ordre du régiment du 03/04/1915, à l’ordre de la division du 17/06/1918 et à l’ordre de la brigade du 23/10/1919. Croix de Guerre avec palme et étoile d’argent.
Blessures de guerre :
Le 15/03/1915, par balle, à Notre-Dame de Lorette
Présentation
Né dans l’Ain, de parents Lyonnais, Pierre Chaine est recensé par le recrutement militaire de Lyon. Il publia des poèmes avant la guerre, mais il est connu notamment par ses activités de dramaturge. Pouvant être dispensé car étudiant en lettres, il accomplit néanmoins son service militaire au 158e Régiment d’Infanterie entre 1903 et 1904. Il obtient son certificat de bonne conduite et son certificat d’aptitude de sous-officier. Rappelé par la mobilisation, il est incorporé au 158e RI, jusqu’à sa blessure en mars 1915. Après six mois de convalescence, il réintègre le 158e (où il est promu lieutenant) jusqu’en novembre 1917, quand il passa au 13e Bataillon de Chasseurs à Pied. Il obtient le grade de capitaine de réserve à titre temporaire le 03/10/1918, et reste mobilisé jusqu’en mars 1919.
Auteur dramatique, son dernier ouvrage poétique, le recueil Poèmes, paraît en 1906. Il n’écrit plus de poésie, ni pendant ni après la guerre, mais son expérience des tranchées fut fondamentale pour l’écriture de ses romans de guerre, Mémoires d’un Rat (paru en feuilleton dans L’œuvre en 1916, puis en volume en 1917, et suivi par Les Commentaires de Ferdinand, ancien rat de tranchée. L’histoire de la guerre raconté par un rat est une satyre des discours dominants sur le conflit, et connut un grand succès. Après cette publication, Chaine se dédia majoritairement au théâtre, publiant également quelques romans policiers. Ami des fantaisistes, il conserva ces amitiés dans l’entre-deux-guerres et fonda la Revue du Temps Présent avec José de Bérys.
Fiche réalisée par : Julia Ribeiro