État civil : Henri Joseph Marie Antoine de Corbie
Naissance : 17/12/1894 à Lille
Décès : 05/05/1917 à Ambulance 12/20 au Chemin-des-Dames
Nationalité : française
Activité : autre
Statut : mobilisé.
Incorporé en tant que soldat de 2ème classe, puis Aspirant suite à un stage à l’École de Joinville.
Matricule : 343 (Classe : 1914)
Mobilisé à Lille
Décorations :
Cité à l’ordre de l’armée du 14/06/1917.
Mort pour la patrie
Blessures de guerre :
Selon l’Anthologie des Écrivains Morts à la Guerre, il fut blessé à trois reprises : à l’offensive de Champagne le 25/09/1915, à Verdun et la blessure mortelle au Chemin-des-Dames
Présentation
La guerre bouleversa les études de lettres d’Henri Corbie. Suite à la mobilisation de son frère aîné, sa famille quitte Lille pour la campagne du Pas-de-Calais. Intégrant la classe 1914, Corbie est mobilisé et rejoint le 151e RI le 24/11/1914. Selon la notice que lui est consacrée dans l’Anthologie des Écrivains Morts à la Guerre, il aurait été blessé dans la Champagne en 1915, avant d’être passé au 137e RI, où il fut proposé pour le grande d’élève aspirant après un stage dans l’École de Joinville. Cela n’est pas corroboré par des sources primaires, et il y a d’autres différences entre celles-ci et la notice dans l’Anthologie, notamment en ce qui concerne sa date de naissance (indiqué comme 1895 dans l’AEMG). Il aurait été blessé une deuxième fois à Verdun, avant la blessure mortelle au Chemin-des-Dames.
Il n’a pas publié des poèmes autres que ceux reproduits dans l’Anthologie des Écrivains Morts à la Guerre, ni avant ni pendant le conflit. Les deux poèmes recueillis datent de 1914, l’un est consacré au printemps et à l’amour, et l’autre consacré aux sacrifices de l’automne, une fois la guerre commencée. Dans une démarche de brouillage des temporalités et de création d’un mythe autour des poètes combattants, ces deux textes sont interprétés comme prophétisant le sacrifice ultime de leur auteur.
Fiche réalisée par : Julia Ribeiro