Brunel de Pérard Jacques

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État civil : Jean-Jacques Brunel

[…] je ne peux pas m’imaginer que je vais courir un danger quelconque. Il y a de l’ai-delà, de l’avenir, dans ce ciel-là. Il me semble que cette guerre est le dernier degré de mon instruction faite au lycée, à l’Université, dans les livres, dans la vie. C’est quelque chose comme mon récent voyage en Angleterre avec Guy, une mine à souvenirs, à anecdotes. Je serai fier d’avoir fait la guerre.


Naissance : 16/08/1893 à Arromanches-les-Bains (Calvados)
Décès : 26/09/1914 à Saint-Thierry (Marne)
Nationalité : française
Activité : autre
Statut : au service militaire au moment de la mobilisation.

Engagé volontaire en 1913. Brigadier.


Matricule : 1145 (Classe : 1913)
Mobilisé à Seine, 6e bureau
Décorations :

Médaille Militaire, citation à l’ordre du régiment.


Mort pour la patrie

Présentation

Étudiant en droit, patriote et défenseur du service militaire en trois ans, Jacques Brunel s’engagea pour trois ans en 1913, at arrive au 43e Régiment d’Artillerie le 23/10/1913. Avant la guerre, il avait collaboré au Nouveau Mercure et à Paris-Journal. Il avait également fondé la revue bonapartiste Impéria, et cet enthousiasme face aux guerres de l’Empire a été une forte influence pour ses écrits littéraires ainsi que pour ses attitudes face à la guerre, documentées dans son carnet de route publié en 1916. Ce carnet, ainsi que quelques poèmes qui complètent les notices qui lui sont consacrées dans l’Anthologie des Écrivains Français Morts pour la Patrie et dans l’Anthologie des Écrivains Morts à la Guerre sont la seule oeuvre laissée par Brunel de Péerard.

Ami de Guy de Cassagnac et mort à quelques mètres du poète Charles Moulié, Brunel de Pérard commençait à peine à se faire un nom dans les milieux littéraires lorsque la guerre éclata. Il fut nommé brigadier la veille de sa mort, le 25/09/1914, et accomplissait ses devoirs d’agent de liaison lorsqu’il et frappé d’un éclat d’obus au front, au-dessus de l’oeil gauche. Il est amené à Chenay, où son corps est enterré sans cercueil. Un an après, sa mère obtient une permission pour aller au front et trouva et exhuma le corps de son fils en 1915.


Fiche réalisée par : Julia Ribeiro