État civil : Aristide-Louis-Armand Bruand
Naissance : 01/05/1883 à Paris
Décès : 16/04/1917 à Ville-aux-Bois (Aisne)
Nationalité : française
Activité : autre
Statut : militaire de carrière.
Saint-Cyrien. Capitaine.
Matricule : 1620 (Classe : 1903)
Mobilisé à Seine, 4e bureau
Décorations :
Croix de Guerre avec palme. Chevalier de la Légion d’Honneur.
Mort pour la patrie
Blessures de guerre :
Le 26/09/1914 : « Plaie par balle du bras gauche, avant bras gauche, et scrotum gauche par shrapnel »
Le 19/11/1914 : « Plaie par balle à l’aisselle gauche »
Le 10/07/1916 : « Plaie de la région temporale [le mot n’est pas très lisible sur le Registre Matricule]. Plaie superficielle du poignet gauche par éclat d’obus ».
L’Anthologie des Écrivains Morts à la Guerre indique six blessures en moins de trois mois de présence au front : une première à Longuyon, n’est pas documentée dans des sources primaires.
Présentation
Fils du chansonnier Aristide Bruant, le capitaine Bruant s’est engagé pour trois ans en 1903 à l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr. Il atteint le grade de Lieutenant en 1907, lorsqu’il servait dans le 148e RI. En 1910, il passa au 89e RI, dans lequel il servira jusqu’à sa mort. Il est promu capitaine en novembre 1914, et commanda une section de mitrailleuses quand il disparaît dans un champ de bataille de l’Aisne. Blessé à plusieurs reprises, il demanda toujours de repartir au front et est proposé pour la Croix de Guerre, cité à l’ordre de l’armée et nommé Chevalier de la Légion d’Honneur.
Selon Frédéric Bitton, éditeur d’un recueil posthume des poèmes de Bruant et auteur de la notice qui lui est consacrée dans l’Anthologie des Écrivains Morts à la Guerre, « l’entraîneur d’hommes qui fait un tel poème de sa vie, n’aurait pu manquer d’être un poète ». Ces poèmes, datant d’avant le conflit, sont la seule oeuvre de Bruant.
Fiche réalisée par : Julia Ribeiro