Borel Auguste

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État civil : Joseph Benjamin Auguste

Avec un rêve, un seul : garder notre frontière.

Vous alliez en chantant vers les canons qui tonnent ;

Vous regardiez la mort bien en face et sans peur ;

Vous pensiez que l’on peut tomber pour trois couleurs…


Naissance : 17/09/1881 à Romette (Gap)
Nationalité : française
Statut : réserviste reprenant du service.

Sous-lieutenant


Matricule : 585 (Classe : 1901 (Engagé Volontaire dans la classe 1899))
Mobilisé à Gap
Décorations :

Citation : « Lieutenant Borel, territorial, passé sur sa demande dans l’armée active, s’est imposé immédiatement par son courage et son esprit de dévouement, le 17 avril 1917, a enlevé brillamment sa section à l’assaut, le 18 avril a encore progressé malgré les feux violents de mitrailleuse, a été grièvement blessé au moment où il abordait la position ennemie ; déjà blessé et cité à l’ordre. » Citation antérieure à l’ordre de la 67e division n. 74 du 27/03/1916.


Blessures de guerre :

Le 06/03/1916, pouce droit coupé par un éclat d’obus à Cumières (Meuse). Le 18/04/1917, dans la Champagne, blessure par balle dans la tête.

Présentation

Auguste Borel n’est pas répertorié dans le catalogue de la Bibliothèque Nationale de France ni dans les catalogues collectifs français. Cependant, son recueil Poèmes, « dédiés à quelques parents et amis de M. Borel et ne sont en vente à aucun prix », intègre la collection de poésie du Centre de Documentation de l’Historial de la Grande Guerre.

Publié certainement après la guerre, car quelques poèmes sont datés de la fin des années 1950 et sont dédiés à ces petits-enfants, ce recueil s’ouvre par la citation à l’ordre du jour de Borel, suivie d’une notice biographique qui détaille son expérience de guerre.  Parti le 02/08/1914 pour rejoindre les « Diables Bleus » (Chasseurs Alpins), il fait la guerre d’abord à la frontière près de Briançon. Son registre matricule, cependant, n’indique pas d’affectation aux Chasseurs mais plutôt dans des régiments d’infanterie. Le 6/03/1916 il est blessé à Cumières, dans la Meuse, avant d’être transporté à l’hôpital Bar-le-Duc, où il restera pendant cinq mois. En 1917, il participa à l’offensive de la Champagne, pendant laquelle il reçoit une balle à la tête à bout portant. Il fut ramassé par des soldats américains et immédiatement trépané, mais les traces de cette blessure sont reconnaissables dans sa syntaxe parfois confuse, y compris dans cette notice biographique écrite à la troisième personne. Après la guerre, il travailla à la Direction du Crédit Lyonnais de Reims et acheta la ferme de Paul Claudel.

Commentaires

Nous remercions Stéphan Agosto de nous avoir aidé à retrouver les sources primaires.

Fiche réalisée par : Julia Ribeiro