Non, la minute est au devoir ; elle réclame de la gravité, je dirai plus, de l’austérité.

 

Puis, je songe au sacrifice que Dieu me demande par la volonté des hommes, à cette mort, faucheuse impitoyable,  à laquelle j’ai fiancé mon jeune sang.

Naissance : 17/06/1894 à Saint-Pierre-Du-Chemin
Décès : 18/07/1918 à Cutry
Nationalité : française
Activité : écrivain
Statut : engagé volontaire
Matricule : 1089 (Classe : 1914)
Mobilisé à Fontenay-le-Comte (85)
Blessures de guerre :

Immobilisé pendant plusieurs mois dans un hôpital, Auguste avait une impression ancrée de manquer la guerre.

Présentation

Auguste Delahaye est mentionné dans l’Anthologie des Écrivains morts à la guerre, au Volume V, page 85.

Né dans le petit bourg de Saint-Pierre-du-Chemin où son père exerçait le métier de maréchal ferrant, Auguste suit durant deux ans un enseignement à l’institution Saint-Joseph du Fontenay. Cependant, il devra interrompre ses études pour venir travailler près de son père.

Au-delà de cette activité artisanale, Auguste collabore à la revue littéraire Les Essaims nouveaux, fondée à Bollène-en-Vaucluse et dirigée par Alphonse Mortier.

Il est l’auteur d’un seul recueil de poèmes et de proses, Les Heures sacrées.         L’auteur de la notice, l’abbé Bertret nous indique également qu’Auguste a laissé derrière lui de nombreuses lettres, essai poétiques sur la Nature, la Religion et la Patrie. L’abbé le met à l’honneur dans un ouvrage : Auguste Delahaye, apôtre et soldat où il dit du poète : « Il fut dans toute la force du terme, un soldat chrétien. »

Auguste meurt à Missy-aux-Bois par un éclat d’obus le 18 juillet 1918.

Fiche réalisée par : Darras Jérémy