État civil : Pierre Fourrier Étienne de Rozières
Naissance : 04/07/1887 à Mirecourt
Décès : 01/10/1915 à Souchez
Nationalité : française
Activité : écrivain
Statut : mobilisé.
Lieutenant
Matricule : 487 (Classe : 1907)
Mobilisé à Neufchâteau
Décorations :
Deux citations à l’ordre de l’armée, une citation à l’ordre de la division, Chevalier de la Légion d’Honneur.
Mort pour la patrie
Blessures de guerre :
Blessé le 07/09/1914. Perforation du tympan droit lors de la prise du chemin creux d’Angres à Souchez entre avril et octobre 1915 (date incertaine).
Présentation
Né à Mirecourt, Pierre de Rozières passe très peu de temps en dehors de ses Vosges natales : après quelques années en Belgique et à Paris pour ses études supérieures, il rentre à sa ville natale pour se consacrer à son oeuvre littéraire. Cependant, il a très peu écrit. En 1908, il publie son premier recueil Glas et Carillons, suivi, en 1910, par Les Pavots gris, récompensé par le prix de l’Académie Lorraine. Avant de partir en guerre, il laisse des manuscrits de deux romans et d’un essai lyrique, qui viennent intégrer le recueil posthume Les Reliques (1917). Dans tous ces textes, Pierre de Rozières loue sa Lorraine natale, et il voit ainsi le moment de la mobilisation comme un signal du début de la libération de sa région.
Malgré le récit de cet enthousiasme dans l’Anthologie des écrivains morts à la guerre, nous savons très peu sur le parcours militaire du poete. En effet, sa fiche de mort pour la France indique que sa fiche matricule serait conservé à Neufchâteau, mais ce bureau de recrutement s’est fondu avec celui d’Épinal et la seule fiche avec le nom de Rozières est une deuxième version où les renseignements militaires sont vides. Pour cette raison, les États de Service Militaire du poète ont des dates incertaines. En revanche, on sait par sa fiche de mort pour la France qu’il était lieutenant au 360e RI. L’Anthologie indique qu’il a été blessé le 07 septembre 1914 et ne regagne le front qu’en avril 1915, pour commander une compagnie. Avec ses hommes, il est le premier à rentrer à Carency et à reprendre le cimetière d’Ablain-Saint-Nazaire dans l’Artois, ce qui lui vaut une citation et la Légion d’Honneur. Peu de temps après, il a le coeur traversé par un éclat d’obus lors d’une mission de reconnaissance.
Fiche réalisée par : Julia Ribeiro