État civil : Charles François Auguste Perrot

Naissance : 11/10/1887 à Khenchela (Algérie)
Décès : 23/10/1914 à Saint-Laurent (Arras)
Nationalité : française
Activité : avocat ou juriste
Statut : mobilisé.

Sous-lieutenant

Matricule : 965 (Classe : 1907)
Mobilisé à Constantine
Décorations :

Cité à l’Ordre de l’Armée du 31/10/1914. Croix de Guerre avec palme.

Mort pour la patrie

Présentation

Né à Khenchela, Charles Perrot fait ses études au lycée d’Alger puis au Lycée de Constantine, avant de déménager à Paris pour faire ses études à l’École de Droit et à l’École des Sciences Politiques. À la fin de ses études, il publie son premier recueil poétique, La plainte intérieure (1909), inspiré par Alfred de Vigny et par le texte biblique. Cet ouvrage lui vaut le prix Jacques Normand. Il fait son service militaire au 3e puis au 1er régiment des Zouaves entre 1909 et 1910, puis suit le cours spécial d’élève officier de réserve jusqu’à la fin mars 1911. Après la fin de ses obligations militaires, il s’installe définitivement à Paris en tant que rédacteur au cabinet du sous-secrétaire d’État de Beaux-Arts et continue à fréquenter les milieux littéraires, tout en écrivant des nouveaux poèmes qu’il foulait réunir dans un deuxième recueil dont le titre provisoire était Des Ombres sur de la Fumée. En 1913, il remplace André Germain comme directeur de publication de la revue Le Double Bouquet, et occupe cette place jusqu’à la mobilisation.

Rappelé dès les premiers jours de guerre au 237e RI, il fait le début de la guerre en Alsace puis près d’Arras, où il meurt d’une balle au front. Il avait les oeuvres de Racine dans sa poche, et sa conduite au combat lui vaut une citation à l’ordre de l’armée et la croix de guerre. Son premier roman, Le printemps sans soleil, paraît à titre posthume en 1915 puis en 1918.

Fiche réalisée par : Julia Ribeiro