État civil : Marie Joseph Huout
Naissance : 15/05/1876 à Remiremont
Décès : 16/12/1914 à La Bassée
Nationalité : française
Activité : écrivain
Statut : engagé volontaire.
Soldat 2e classe
Matricule : 2381 (Classe : 1896)
Mobilisé à Épinal
Mort pour la patrie
Présentation
Né dans les Vosges, Joseph Huout obtient une licence ès lettres et fait son début en littérature en 1897, avec le recueil poétique Les chants de la tombe. En 1907, il adopte le pseudonyme de Jacques Nayral, et deux ans plus tard il publie le premier recueil poétique avec son nouveau nom : À L’ombre des armes. Il commence à écrire également des comédies, notament Un jobard, Empereur L´éclipse et Euphrasie. Le deuxième recueil, La dentelle des heures, paraît en 1910. Il publie également deux romans, Le miracle de Courteville (1909) et L’étrange histoire d’André Léris (1911). Il colabore également à plusieurs revues, notamment Excelsior, Gil Blas, Paris Journal, Vers et Prose et l’Aéro.
D’abord dispensé du service militaire car il préparait sa licence, il est par la suite incorporé au 149e RI, où il reste jusqu’au passage dans la disponibilité en 1898. En 1902, il est réformé et libéré de toute obligation militaire pour épilepsie. En septembre 1914, il contracte un engagement volontaire pour la durée de la guerre et rejoint le 295e RI en Alsace puis dans l’Artois, où il meurt en décembre 1914. Les récits de sa mort sont contradictoires, car Florian-Parmentier, dans la notice de Nayral dans l’Anthologie des Écrivains Morts à la Guerre, indique que celui-ci aurait été atteinte de deux balles, l’une au front et l’autre au coeur, alors que le Bulletin des Écrivains Combattants affirme qu’il aurait succombé à une blessure par baïonnette. Après sa mort, des essais de publier son roman inédit, Les sculpteurs de gloire, n’aboutissent pas, mais Nayran reçoit une partie du prix jules Davaine de l’Académie Française.
Fiche réalisée par : Julia Ribeiro