d’Harmenon André

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État civil : Emile Charles André D'Harmenon

Éloignement béni ! Tristesse salutaire !

Que n’êtes-vous venus dans ma prime saison ?

Vous m’eussiez enseigné le goût de la maison,

Et le culte qu’on doit aux beautés de la terre.

 

Aujourd’hui, grâce à vous mon coeur pacifié

S’émeut aux souvenirs de mon adolescence,

Et je revois l’Amour, après ma longue absence,

Au travers de ces pleurs qui l’ont magnifié.


Naissance : 05/03/1893 à Paris
Décès : 05/06/1915 à Notre-Dame de Lorette
Nationalité : française
Activité : autre
Statut : au service militaire au moment de la mobilisation.

Caporal en décembre 1914, sergent en avril 1915.


Matricule : 118 (Classe : 1913)
Mobilisé à Seine, 6e bureau

Mort pour la patrie


Blessures de guerre :

À la main, le 31/10/1914 (indication dans des sources secondaires).

Présentation

Né à Paris et très attaché à cette ville, où il vécut toute sa vie, André d’Harmenon était publiciste au moment de son recrutement militaire. Il avait crée, en 1913, la revue Le Mail, où il donnait voix Pa son inspiration de partisan royaliste, mais celle-ci dura peu après la partie d’Harmenon au service militaire.Rien n’est resté de sa production poétique. Il avait commencé à écrire des vers lors de son service militaire à Baccarat, donc son expérience militaire et poétique sont intimement liées. L’un des seuls poèmes écrits par d’Harmenon auquel nous avons accès, Le Retour, reproduit dans l’Anthologie des Écrivains Morts à la Guerre, fut donné á André Mellet, son ami et co-fondateur du Mail, lors d’une permission au printemps 1915. Nuit Claire et Montmartre (pièce en vers écrite en 1911) sont également reproduits dans l’Anthologie des Écrivains Français Morts pour la Patrie (1916).

Il fait la guerre au 20e Bataillon de Chasseurs à Pied, dans la Meurthe-et -Moselle puis en Alsace. Sa notice dans l’Anthologie des Écrivains Morts á la Guerre affirme qu’il aurait été blessé à la main en Alsace à la quatrième semaine de guerre, puis soigné à Lyon pendant un mois. L’information est confirmé par le Bulletin des Écrivains de 1914 – 1915 de septembre 1915, et la date du 31/08/1914 est indiquée dans l’Anthologie des Écrivains Français Morts pour la Patrie, mais rien n’est dit sur ses papiers militaires. Revenu au front en octobre, il reste dans le secteur de l’Artois jusqu’à sa mort lors des combats de Notre-Dame de Lorette.


Fiche réalisée par : Julia Ribeiro