Bengoechea (de) Hernando

with Aucun commentaire

État civil : Jaime Hernando de Vengoechea

« Ô France, belle aux cheveux d’or, svelte, guerrière, toujours jeune, toujours vierge, la joie d’être aimée illumine ton doux visage… »


Naissance : 03/05/1889 à Paris
Décès : 05/09/1915 à Berthonval
Nationalité : autre
Activité : écrivain
Statut : engagé volontaire.

Colombien, s’engage dans la Légion Étrangère en 1914


Matricule : 27082 Lm 1850 (Classe : EV 1914)
Mobilisé à Paris Central
Décorations :

Citation du Journal Officiel du 24 mai 1922 : « Brave légionnaire. Belle attitude au feu. Est tombé glorieuseement pour la France, le 9 mai 1915, au cours de l’attaque des Ouvrages Blancs. Croix de guerre avec étoile d’argent. »


Mort pour la patrie

Présentation

 

 

Hernando de Bengoechea (parfois dit de Vengoechea) est né à Paris le 3 mai 1889. À l’âge de 12 ans, il part en Colombie, le pays de ses parents, revenant six ans après à la patrie de naissance qu’il ne quittera plus, malgré son regret du soleil des tropiques. À son 21e anniversaire, Bengoechea doit choisir entre les nationalités française et colombienne. Ayant choisi cette dernière, il ne cache jamais son attachement à la France et à la langue française, dans laquelle il écrit ses premiers poèmes et articles, parus dans des revues littéraires. Cet attachement se traduit par la promesse de s’engager dans l’armée française en cas de guerre.

La prophétie se concrétise et, après avoir attendu la fin de la mobilisation générale, Bengoechea s’engage le 21/08/1914 dans le 2e régiment de marche du 1er étranger. Il part avec enthousiasme s’entraîner à Bayonne avec son régiment, mais à partir d’octobre, en Champagne, il sera confronté à la violence du front, ainsi qu’à la monotonie de la routine et aux différences sociales et linguistiques, accentuées par l’hétérogénéité de la Légion Étrangère. En décembre de la même année, il passe dans la section de mitrailleuses.

De Bengoecha meurt le 9 mai 1915, au premier jour de la deuxième bataille de l’Artois, qui lui vaudra la Médaille Militaire et une citation personnelle à l’Ordre du Jour, en plus de celle de son régiment. Il n’écrit pas de poésie pendant le conflit, mais ses lettres de guerre seront publiées après sa mort. Les poèmes écrits avant son engagement mélangent des paysages colombiens et des déclarations d’amour à la France. Sa francophonie et sa francophilie ont été interprétées, a posteriori, comme un signe prémonitoire de sa mort : donner son corps et sa vie pour le pays qu’il avait choisi n’était que la continuation du choix fait d’écrire en français. Ses recueils Les Crépuscules du Matin et Le Sourire de l’Île-de-France seront publiés dans les années 1920, grâce aux efforts de son frère Alfred et de ses amis Léon-Paul Fargue et Marie de Régnier (Marie de Hérédia, dite Gérard d’Houville en littérature).


Autres individus en relation

⤇ de Régnier Henri ⤆

Fiche réalisée par : Julia Ribeiro

Laisser un commentaire