État civil : Auguste Léon COMPAGNON

Naissance : 12/05/1879 à Chalon-sur-Saône
Décès : 06/10/1915 à Tahure
Nationalité : française
Statut : mobilisé.

soldat puis sous-officier

Décorations :

Cité à l’ordre du Corps d’armée n° 112 : « Sous-officier de la plus haute valeur morale venu volontairement au front, a donné en toutes circonstances l’exemple des plus belles qualités militaires. Tué devant l’ennemi le 7 octobre 1915 en se portant au secours d’un camarade blessé. » [Archives départementales de Saône-et-Loire, Registre matricule n° 1407]

Croix de guerre avec étoile vermeil à titre posthume.
Médaille militaire à titre posthume [Journal officiel du 25 novembre 1921].

Mort pour la patrie

Blessures de guerre :

Il est tué à Tahure le 7 octobre 1915.

Présentation

Né le 12 mai 1879 à Chalon-sur-Saône, Auguste Compagnon s’oriente d’abord dans le journalisme. Après avoir accompli son service militaire au 56e régiment d’infanterie, il devient correcteur d’imprimerie puis collabore au Courrier de Saône-et-Loire. Il intègre rapidement l’équipe permanente du journal où il exerce successivement les fonctions de correcteur, secrétaire de rédaction et rédacteur en second. Sa facture se caractérise déjà par un humour teinté d’érudition. Elle confère une musicalité joyeuse et délicate à son premier recueil de poèmes, Primevères, publié en 1907.
En août 1914, il est mobilisé comme caporal infirmier et contraint d’évoluer dans ce qu’il considère comme l’arrière-scène de la guerre. Quatre mois plus tard, il réintègre le 56e régiment d’infanterie en tant que sous-officier. Nommé sergent en février 1915, il participe aux combats dans la Woëvre, dans le secteur du Bois d’Ailly et en Champagne. Il est tué le 7 octobre 1915 à Tahure (Marne), alors qu’il se porte au secours d’un camarade. Plusieurs poèmes et lettres rédigés au front ainsi qu’une partie de la correspondance reçue ont été réunis et publiés en recueil à titre posthume.

 

Fiche réalisée par : Pauline Breton