Bernouard François

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État civil : Albert François BERNOUARD (reconnu par sa mère en 1910 sous le nom de BERINGER)


Naissance : 13/04/1884 à Malakoff
Décès : 20/07/1949 à Paris
Nationalité : française
Activité : éditeur
Statut : mobilisé.

soldat, caporal fourrier


Matricule : 2418 (Classe : 1904)
Mobilisé à Paris 3e bu
Décorations :

Ajourné en 1905 et 1906. Service auxiliaire en 1907 pour faiblesse. Reclassé service auxiliaire après sa blessure. Proposé à la réforme le 12/04/1917 pour asthénie et amaigrissement, préoccupation hypocondriaque.  Détaché au service automobile section PTS 14 le 18/05/1917.

Réformé avec gratification le 11/02/1918 pour état neurasthénique et « psychiasténique » douloureux [sic].


Blessures de guerre :

Blessé le 04/08/1916 à  Vaux-Chapitre (Meuse) : commotion par éclatement d’obus, plaies à la face et au bras droit par éclat d’obus.

Présentation

Poète de la bohème littéraire (Roses sous la pluie, 1907 ; Les Regrets de Futile, 1912), il fréquente Apollinaire et Cocteau, avec lequel il dirige la revue Shéhérazade (1909-1911). Éditeur et imprimeur, il fonde sa propre firme qui porte tantôt son nom, tantôt celui de La Belle édition, dont l’estampille, une rose, est dessinée par Paul Iribe. De  1909 à 1929, il publie de nombreux textes d’écrivains (Magre, Jordens, Reverdy, Cocteau, Supervielle) mais aussi des albums d’artistes (Laboureur, Matisse et Van Dongen).

Le hasard des affectations militaires l’envoie au 414e RI, où il retrouve René Dupuy, dit René Dalize en littérature, l’ami d’enfance d’Apollinaire, et Jean Le Roy, ami commun d’Apollinaire et de Cocteau. Avec Dalize, il édite sur le front la revue de tranchées multigraphiée Les Imberbes. Il poursuit son activité d’éditeur en publiant l’Ode à la France de Walt Whitman et J’ai tué de Blaise Cendrars, illustré par Fernand Léger.

Après guerre, il œuvre pour la mémoire de ses amis poètes morts au combat. Il réédite La Ballade du Macchabé mal enterré de Dalize, avec deux souvenirs d’Apollinaire et André Salmon, et des illustrations d’André Derain (1919). Il publie Les Derniers Vers de Paul Drouot (1920). Il réunit également les écrits de Jean Le Roy dans Le Cavalier de frise, préfacé par Cocteau (1928)


Autres individus en relation

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Fiche réalisée par : AG - LC

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