État civil : Jean BERNARD

« Nous sommes si privés d’espoir,
La paix est toujours si lointaine,
Que parfois nous savons à peine
Où se trouve notre devoir. »

(« De Profundis »)

Naissance : 04/12/1881 à Valence
Décès : 09/07/1915 à Souchez
Nationalité : française
Activité : écrivain
Statut : réserviste reprenant du service.

soldat 2e classe

Matricule : 2333 (Classe : 1901)
Mobilisé à Annecy

Mort pour la patrie

Blessures de guerre :

Par éclat d’obus le 9 mai 1915.

Mort dans un bombardement le 7 juillet 1915 dans le secteur de Souchez.

Présentation

Lecteur de Jean Moréas, proche de Maurras et de l’Action française, de sensibilité néo-classique, Jean-Marc Bernardl anime avec Raoul Monier la revue littéraire satirique Les Guêpes de 1909 à 1912. Ami des poètes fantaisistes (Jean Pellerin, Tristan Derème, Léon Vérane), il rattache à ce courant le recueil d’Apollinaire Alcools. 

Incorporé à sa demande à l’automne 1914, il combat en Artois et entretient une correspondance avec Monier. Son grand poème « De Profundis » (posth., Œuvres, Le Divan, 1923) traduit tout le désenchantement tragique de son expérience.

Commentaires

Employé au Crédit Lyonnais de Bruxelles en 1901.

Service auxiliaire en 1904 pour faiblesse générale, il est classé dans le service armé le 30/10/1914

Fiche réalisée par : AG - LC