Souquières André

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État civil : Marie Sylvain André Souquières

Étouffés par le soir qui tombe,

Les récits des morts se sont tus.

Les coquelicots, sur leurs tombes,

Se ferment et ne parlent plus.


Naissance : 09/05/1885 à Aurillac
Décès : 08/10/1917 à Duaumont
Nationalité : française
Activité : autre
Statut : militaire de carrière.

Capitaine


Matricule : 499 (Classe : 1905)
Mobilisé à Aurillac
Décorations :

Chevalier de la Légion d’Honneur (pour ses actions au Maroc avant la guerre), Croix de guerre avec palme


Mort pour la patrie


Blessures de guerre :

Blessé par éclat d’obus le 5 avril 1915 à Fresnes.

Présentation

André Souquières passe toute sa jeunesse dans sa ville natale d’Aurillac. Fils d’un officier qui s’engage volontairement en 1870, il s’oriente très tôt vers une carrière militaire, suivant les pas de son frère ainé. À la fi de ses études secondaires, Il part au 36e Régiment d’Artillerie et e rengagé pour deux années supplémentaires en 1908 et 1909. En 1909, il est admis à suivre les cours de l’École d’artillerie et du génie à Versailles. À sa sortie, il intègre les groupes de campagne d’Afrique, où il se trouve au moment de la mobilisation. En novembre 1914, il demande de passer à une unité combattant sur le sol français. Il rejoint alors le 53e Régiment d’artillerie de campagne, qui se trouve alors en Lorraine, où il combat pendant un an. En avril, il est blessé par des éclats d’obus à la joue gauche, à l’avant-bras gauche et à la cuisse gauche. En novembre 1915, il passe au 107e Régiment d’Artillerie lourde. Combattant une deuxième fois à Verdun, il est atteint d’un éclat d’obus le 8 octobre 1917 et meurt dans le secteur de Douaumont.

Souquières n’avait jamais publié de poésie. Il écrivait cependant des vers, qu’il partageait avec sa famille et ses amis. D’après Henri Dulac, qui écrit la notice consacrée à Souquières dans l’Anthologie des écrivains morts à la guerre, « [l]a verve poésie d’André Souquières est à peu près uniquement d’inspiration patriotique et guerrière ». L’un de ces poèmes, « Les champs rouges », écrit à Arras en juin 1915, est repris dans cette Anthologie et constitue le seul registre de sa poésie de guerre dont nous disposons.


Fiche réalisée par : AG et Julia Ribeiro