Naissance : 06/01/1884 à Dijon
Décès : 08/09/1917 à Bezonvaux - Bois des Caurières (Meuse)
Nationalité : française
Activité : écrivain
Statut : mobilisé.
Sous-lieutenant puis lieutenant
Matricule : 471 (selon fiche MPF) ou 2345 (Classe : 1904)
Mobilisé à Seine, 3e bureau
Décorations :
Croix de Guerre. Cité à l’Ordre de la Brigade le 06/06/1915, à l’Ordre de la Division le 22/01/1917, à l’Ordre de l’Armée le 02/06/1917. Citation posthume et Légion d’Honneur le 18/10/1919.
Mort pour la patrie
Présentation
Né à Dijon, Elie Gévin fait ses études à Paris, au lycée Michelet, où il découvre sa vocation pour les lettres et son intérêt pour les questions sociales. À l’intersection de ces deux passions, Elie Gévin commence à collaborer à La Route en 1912, où il tient la rubrique des sciences mais publie également des contes et des poèmes. Son seul ouvrage publié est la nouvelle Pierreton le Bûcheron, dans le recueil Contes de la Route (1913).
Engagé volontaire pour trois ans en 1902, il est rapelé par la mobilisation générale. Les sources divergent sur son affectation initiale, car son registre matricule indique qu’il est affecté au Régiment d’Argentan Paris en 1914, puis au 31e RI en novembre 1915, et finalement au 168e RI en avril 1916. L’Anthologie des Écrivains Morts à la Guerre indique, cependant, qu’il était au 168e RI depuis le début de la guerre puis passe au 31e RI en avril 1916. Finalement, ses adresses successives dans l’annuaire du Bulletin des Écrivains de 1914 indiquent qu’il est au 168e RI tout au long du conflit.
Ce que l’on sait avec certitude c’est que Gévin est au 168e RI au moment de sa mort, en septembre 1917 au Bois des Caurières, oú il meurt à la tête de sa section, frappé d’une balle de mitrailleuse. Selon Jean Dmochowski, l’auteur de la notice consacrée à Elie Gévin dans l’Anthologie des Écrivains Morts à la Guerre, il aurait commencé un carnet de guerre et un roman pendant le conflit, mais tous ses papiers, y compris des notes indiquant toutes ses contributions à La Route qu’il avait préparées pour sa demande d’admission à la Société des Gens de Lettres, ont été volés par des écumeurs de cadavres. Un seul poème, datant de 1912, est reproduit dans l’Anthologie.
Fiche réalisée par : Julia Ribeiro