État civil : Georges Antoine Félicien Delaquys

Naissance : 15/07/1880 à Paris
Décès : 08/03/1970 à Aix-en-Provence
Nationalité : française
Activité : écrivain
Statut : service auxiliaire.

Brigadier puis maréchal des logis

Matricule : 1128 (Classe : 1900)
Mobilisé à Seine, 6e bureau

Présentation

Georges Delaquys fait son début dans le milieu littéraire en 1906 avec un article au Mercure de France sur Isadora Duncan. À partir de 1907, il commença à créer des pièces de théâtre, notamment des comédies en vers, avec Lucien Gumpel, dramaturge mort pour la France dont la nécrologie dans le Bulletin des Écrivains de 14 et dans l’Anthologie des Écrivains Morts à la Guerre furent écrites par Delaquys. Son premier recueil de poèmes, La Bonne Clairiére, paraît en 1911. Il n’écrit pas d’oeuvre littéraire pendant la guerre, mais ses lettres écrites aux armées et destinées à Lili et Nadia Boulanger sont conservées à la Bibliothèque Nationale de France.

Initialement classé bon pour le service armée en 1900 et incorporé au 12e Régiment de Dragons, Georges Delaquys est reformé temporairement en 1902 pour une cicatrice adhérente au tibia droit qui empêchait la circulation, conséquence d’une fracture antérieure à son incorporation. Lors de la mobilisation générale, il est rappelé á l’activité et classé bon pour le service auxiliaire. Il arrive au 19e escadron du train le 07/09/1914. Sa guerre est faite entre le 19e, le 20e et le 8e ETEMs. Ses adresses dans l’annuaire du Bulletin des Écrivains Combattants indiquent, cependant, qu’il était brigadier-fournier à la section automobile à Châlons-sur-Marne, puis brigadier conducteur à la 104e section de secrétaires,

Après la guerre, Delaquys reprend l’écriture de paroles pour les chansons de Lili Boulanger, y compris la chanson « Le Retour » de 1919. Malgré le décès de Gumpel, avec qui il collaborait dans les projets théâtrales, il reprend son travail de dramaturge, créant des comédies musicales. Le premier recueil poétique après la guerre, Les ballades de dimanche, paraît en 1923. Il écrit également sous le pseudonyme d’Ariel et partagea le pseudonyme de René Bergeret avec René Blum.

Fiche réalisée par : Julia Ribeiro