État civil : François Marie Alexandre Carcopino-Tusoli
Naissance : 03/07/1886 à Nouméa (Nouvelle-Calédonie)
Décès : 26/05/1958 à Paris
Nationalité : française
Activité : écrivain
Statut : mobilisé.
Caporal. Campagne contre l’Allemagne à l’intérieur.
Matricule : 1893 (Classe : 1906)
Mobilisé à Rodez
Décorations :
Chevalier de la Légion d’Honneur.
Présentation
Francis Carco eut une grande postérité littéraire après la guerre. Né en Nouvelle-Calédonie, il vient en France à l’âge de cinq ans et vit en Bourgogne puis dans l’Aveyron. Il est à Rodez au moment de son service militaire, et il est incorporé à la 14e section de Commis et Ouvriers le 08/10/1907. Il obtient le grade de caporal le 28/12/1908 et passe dans la disponibilité après avoir obtenu le certificat de bonne conduite en 1909. Il est rappelé à l’activité par le décret de mobilisation générale et arrive à la 16e section de Commis Ouvriers à Montpelier. Le Bulletin des Écrivains de 14 de novembre 1914 indique cependant qu’il a rejoint son corps à Grenoble et le numéro d’après indique son adresse postale comme étant la boulangerie de la 16e section COA à Besançon. Il passe au 1er Groupe d’Aviation le 18/02/1916 et le Bulletin indique qu’il est élève-pilote à l’école Maurice Farman, à Etampes, en juin 1916. Le numéro de janvier 1917 indique qu’il est devenu pilote-aviateur à l’escadrille de Salonique mais qu’il est en convalescence à Paris, et on ignore s’il eut l’occasion de rejoindre son escadrille à Salonique. Il est reformé temporairement en juin 1917 pour rhumatisme, puis rappelé au service armé au 1er groupe d’aviation en mai 1918, mais son registre matricule indique qu’il a fait toute la campagne contre l’Allemagne à l’intérieur.
Carco fréquentait le milieu des avant-gardes à Montmartre avant la guerre et était ami de Pierre Mac Orlan et Roland Dorgelès. Son premier recueil, La Bohème et mon Coeur, parait en 1912, suivi de quelques poèmes dans Au vent crispé du matin et Chansons agri-douces en 1916. Ses oeuvres de guerre sont majoritairement en prose, notamment le roman Les Innocents (1916) et l’essai de critique Les Derniers États des Lettres et des Arts, la poésie, publié en 1919 mais faisant une réflexion sur les années de guerre. S’il continue à publier quelques recueils poétiques après le conflit (notamment ses Poèmes Retrouvés 1904-1923 en 1927), celui-ci a contribué à l’établir définitivement comme romancier, et il reçoit le grand prix de l’académie en 1922 pour le roman L’homme traqué.
Commentaires
Nous remercions tous les interlocuteurs sur twitter (notamment Stéphan D’Agosto, Erwan Le Gall, Damien Accoulon, MC Bonneau-Darmagnac, Sylvie Bossy-Guérin et Arnaud Carobbi) qui nous ont permis de retrouver des informations sur le poète.
Fiche réalisée par : Julia Ribeiro