État civil : Victor Maurice Paul PÉRET

Prête-moi ton bras
pour remplacer ma jambe
Les rats me l’ont mangée
à Verdun (bis)
à Verdun (bis)
J’ai mangé beaucoup de rats
mais ils ne m’ont pas rendu jambe
c’est pour cela qu’on m’a donné la croix de guerre
et une jambe de bois (bis)
et une jambe de bois (bis)

(« Petite Chanson des mutilés », Je ne mange pas de ce pain-là)

Naissance : 04/07/1899 à Rezé
Décès : 18/09/1959 à Paris
Nationalité : française
Activité : autre
Statut : engagé volontaire.

cavalier 2e classe, puis canonnier 2e classe

Matricule : 2291 (Classe : 1919)
Mobilisé à Nantes 6e bureau

Présentation

On sait peu de choses du parcours de Benjamin Péret avant son arrivée à Paris, en 1919. Adolescent turbulent, il se voit contraint, par sa mère, qui l’élève seule, de choisir entre la maison de redressement et l’armée. Ayant opté pour la seconde option, il rejoindra le 1er régiment de cuirassiers, affecté sur le front de Salonique puis en Lorraine.

Après la guerre, et la désastreuse expérience qu’il en conserve, Péret se rapproche du groupe de Littérature, la revue dirigée par André Breton, Louis Aragon et Philippe Soupault, et du mouvement Dada, dont il partage le goût pour le scandale et la provocation ainsi que le mépris à l’égard de la bourgeoisie. Il participe à toutes les actions Dada d’après guerre, notamment au fameux procès de Maurice Barrès, le 13 mai 1921, où il apparaît en uniforme allemand, dans le rôle du soldat inconnu – et juste le temps de lancer un « Ich bin Kaput ! »

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Fiche réalisée par : Thomas Munoz