Cousinéry Marcel

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État civil : Marie Augustin Marcel Cousinéry


Naissance : 20/06/1891 à Marseille
Décès : 29/04/1917 à Skocivir (Macédoine)
Nationalité : française
Activité : autre
Statut : engagé volontaire.

Ajourné puis exempté lors de son service militaire, s’engagea volontairement pour la durée de la guerre. Sous-lieutenant.


Matricule : 1187 (Classe : 1911)
Mobilisé à La Rochelle
Décorations :

Cité à l’ordre générale 142 de l’Armée d’Orient (05/05/1917) : « Officier-pilote de grande bravoure et de conscience remarquable, a trouvé, le 29 avril 1917, une mort glorieuse au cours d’un combat contre quatre avions ennemis, pendant lequel il a reçu quatorze blessures ».


Mort pour la patrie

Présentation

Né à Marseille, Marcel Cousinéry vit à Nice et à Saintonge, où il travaille comme employé de banque avant de déménager à Paris pour ses études. Voulant se dédier à la carrière diplomatique, ses compétences linguistiques lui seront très utiles pendant la Grande Guerre. Ajourné en 1911 puis reformé pour bronchite en 1913, Cousinéry s’engagea en tant que volontaire pour la durée de la guerre. Affecté d’abord au 23e Régiment des Dragons, il est vite détaché à l’État-Major du 1er Corps de Cavalerie comme interprète-stagiaire. Pendant cette affectation, il est évacué par maladie à l’hôpital de Verdun en avril 1915. On ignore la durée de sa convalescence, mais il rejoint le 6e régiment des Dragons en septembre de la même année. Il devient alors pilote de chasse à sa demande, car, selon Juliette Adam, qui a écrit la notice consacrée à Cousinéry dans lAnthologie des Écrivains Morts à la Guerre, il voulait être plus impliqué dans les combats. Après une période de formation à l’école d’aviation de Chatêauroux (Indre), il intègre en 1916 l’escadrille 391, alors une partie de l’Armée d’Orient et basée à Salonique. Il meurt en avril 1917, lorsqu’il poursuivait des avions ennemis après un raid en Macédoine.

N’ayant pas publié des poèmes ni avant ni après la guerre, la postérité littéraire de Cousinéry n’est assurée que par un cahier où il composait des lettres en vers destinées à sa mère mais également à la comtesse de Noailles. Ce sont ces poèmes, non datés et dont le rapport à la guerre n’est pas explicite, que Juliette Adam a décidé de reproduire dans l’Anthologie des Écrivains Morts à la Guerre, avec la question de quelle aurait été le futur littéraire de ce jeune poète guerrier.


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Fiche réalisée par : Julia Ribeiro